Pour de nombreuses raisons, les études cliniques effectuées sur de nouveaux médicaments dans le cadre du traitement de la sclérose en plaques se révèlent très complexes. Nous évoquons ci-dessous plusieurs aspects à prendre en compte lors de l'élaboration d'une étude clinique et de l'évaluation des résultats obtenus.
La réussite de toute étude clinique, pour quelle que pathologie que ce soit, repose surtout sur un choix judicieux du produit étudié. Il importe dès lors de comprendre au mieux que possible le mécanisme d'apparition ainsi que l'évolution naturelle de la maladie, afin de pouvoir développer un produit qui agit essentiellement sur le processus pathologique.
La sclérose en plaques est considérée par la plupart des experts comme une maladie auto-immune, caractérisée par une inflammation, une perte de myéline et des dommages axonaux au sein du système nerveux central. Des médicaments influençant ces différents processus peuvent donc être développés pour tenter de réduire l'inflammation, de stimuler la réparation de la gaine de myéline ou de limiter la perte d'axones. Parallèlement aux produits qui agissent directement sur le processus pathologique, d'autres sont conçus pour mieux maîtriser les symptômes. A titre d'exemple, citons les médicaments contre le tremblement ou ceux visant à améliorer le contrôle de la vessie.
En résumé, on peut affirmer que le produit étudié doit avoir un effet biologique qui joue un rôle important dans l'apparition ou l'évolution de la maladie ou de ses symptômes.
L'objectif d'une étude clinique dépend du stade dans lequel elle se trouve. Après une étude préclinique et une évaluation de toxicité, vient une étude de phase I qui analyse la sécurité des médicaments sur des volontaires en bonne santé.
Les études de phase II fournissent des données supplémentaires relatives à la sécurité ainsi que des informations sur le dosage correct. De plus, elles permettent déjà d'examiner l'efficacité du produit.
La plupart du temps, les études de phase III sont réalisées dans différents centres et servent à tester l'efficacité d'un produit pour une maladie spécifique. Si le résultat est favorable, le médicament peut alors être commercialisé.
Les études de phase IV livrent généralement des informations supplémentaires quant à la sécurité et l'efficacité du produit. Parfois, d'autres méthodes d'administration sont étudiées et des indications complémentaires recherchées.
Une étude clinique doit être conçue de manière à ce qu'un effet bénéfique d'une thérapie d'essai puisse être décelé, s'il existe.
Afin d'étudier correctement l'efficacité d'un produit, il faut convenir de "critères", autrement dit de paramètres qui permettront de décider si un produit est efficace ou non. Par exemple, dans les études examinant l'effet d'un produit sur l'évolution pathologique de la sclérose en plaques, la fréquence des poussées ou le nombre de patients présentant un score accru sur l'échelle EDSS, une mesure du degré d'invalidité, sont des critères cliniques souvent retenus. Habituellement, des critères radiologiques, tels que le nombre de nouvelles lésions (colorées), sont également définis. En outre, le nombre de patients participants et la durée de l'étude doivent permettre de tirer des conclusions des résultats. Il faut par ailleurs décider si un groupe placebo est nécessaire.
Il n'est pas rare que les patients et les médecins attendent avec impatience, et le cœur rempli d'espoir, les résultats d'une étude clinique. Cependant, grande est la déception lorsque celle-ci se révèle "négative". Par études négatives, on entend les études qui n'ont pas pu démontrer l'efficacité du produit étudié. Il est néanmoins possible d'en retirer des enseignements quant à l'hypothèse postulée ou l'élaboration de l'étude. Quels facteurs peuvent entraîner un résultat négatif ?
Une connaissance insuffisante du mécanisme pathologique peut amener les chercheurs à réaliser des essais sur des produits qui semblent, au final, ne pas avoir l'effet escompté. Il a été ainsi communément admis que le tumor necrosis factor alpha (TNFa) serait un facteur favorisant les maladies inflammatoires, et donc la sclérose en plaques. Une étude menée sur un inhibiteur du TNFa dans un cas d'arthrite rhumatoïde l'a entre autres confirmé. Dans le cas de la sclérose en plaques, ce médicament peut toufefois entraîner une intensification de l'activité pathologique, et on sait désormais que les personnes atteintes d'arthrite rhumatoïde qui sont traitées au moyen d'inhibiteurs du TNFa, peuvent développer des lésions de type sclérose en plaques de manière sporadique.
La toxicité inattendue peut empêcher le développement d'un produit prometteur. Ainsi, une étude de phase III réalisée avec le roquinimex a dû être interrompue pour cause de toxicité cardiopulmonaire, laquelle n'avait pas été décelée lors d'études précédentes de plus petite envergure. Des effets secondaires rares mais sérieux peuvent en effet passer inaperçus lors de plus petites études.
Les médicaments administrés doivent atteindre l'endroit où ils sont supposés produire leur effet. Etant donné que le système nerveux central est protégé par la barrière hémato-encéphalique, toutes les substances véhiculées par le sang n'arrivent pas dans le système nerveux central. L'accessibilité à ce dernier n'est donc pas la même pour tous les produits.
La durée de l'étude joue un rôle extrêmement important. Certaines substances ne sont efficaces qu'après quelques mois d'administration. L'étude doit par conséquent être suffisamment longue pour déceler un effet. Par ailleurs, d'autres produits peuvent peut-être avoir un effet immédiat, sans pour autant qu'il persiste à long terme.
Le nombre de patients participant à l'étude est également important et détermine en outre s'il est possible d'un point de vue mathématique de démontrer l'efficacité d'une nouvelle médication. Ce nombre peut être calculé à l'avance. Cependant, si trop de patients abandonnent, le risque persiste de ne pas atteindre le quota souhaité. De plus, il devient difficile de trouver suffisamment de patients qui sont prêts à se soumettre à une étude avec contrôle placebo. En effet, de plus en plus de personnes atteintes de sclérose en plaques sont traitées dès les premiers stades de la maladie au moyen des produits actuellement disponibles, en partie efficaces, et ne sont pas disposées à recevoir un traitement placebo pendant plusieurs mois ou années.
Si le groupe témoin ne se comporte pas comme prévu, une étude peut être négative en dépit d'une éventuelle efficacité du produit. Par exemple, il se pourrait que le groupe placebo, à savoir le groupe qui reçoit un médicament non actif, se comporte mieux que la normale. Dans ce genre de situation, il est difficile pour le médicament étudié de présenter un effet favorable en comparaison avec le groupe témoin.
Enfin, le résultat pourrait également être négatif en raison d'un dosage incorrect, d'une voie d'administration moins appropriée, de certains facteurs (inconnus) liés au patient, ou du moment dans l'évolution de la maladie auquel le traitement d'essai est administré.
Malgré toutes les difficultés liées aux essais cliniques, il est vrai que voici quinze ans, il n'existait pas de produits dignes de ce nom qui pouvaient influencer l'évolution de la sclérose en plaques de manière considérable, alors qu'il nous est aujourd'hui possible d'agir sur certaines formes d'évolution de cette maladie. L'évolution des connaissances concernant son processus pathologique ainsi que les méthodes d'étude de mieux en mieux adaptées conduiront sans aucun doute au développement de thérapies complémentaires dans un futur plus ou moins proche.
Les études réalisées sur de nouveaux médicaments ou formes de traitement doivent répondre à certaines conditions pour être correctes du point de vue scientifique et éthique. Tout d'abord, le patient doit être libre de participer ou non à l'étude. Il doit disposer de suffisamment de temps pour décider s'il souhaite ou non y prendre part. L'autorisation doit figurer formellement sur un "formulaire de consentement éclairé" prévu à cet effet. L'entreprise pharmaceutique qui développe le produit testé souscrit également une police d'assurance couvrant les éventuels préjudices subis par le patient à la suite de sa participation à l'étude. Enfin, une étude clinique correcte est gratuite pour les participants.
Texte rédigé par : Prof. Dr. B. Dubois
Universitair Ziekenhuis Gasthuiberg, Leuven
Traduction : Stoquart sa
CLOU064C12301: REMODEL-1: Étude randomisée, en double aveugle, à double placebo, en groupes parallèles, comparant l'efficacité et la sécurité du rémibrutinib par rapport au tériflunomide chez des participants atteints de sclérose en plaques récurrente, suivi d'un traitement prolongé par rémibrutinib en ouvert.
Description de l’étude :
Cette étude est multicentrique, en double-aveugle, randomisée, en groupe parallèles, prospective et recrute des patients ayant une sclérose en plaques récurrente rémittente active. L’étude comporte une partie centrale qui durera entre 12 mois et 30 mois où les patients recevront du remibrutinib ou du tériflunomide (Aubagio®) et sera suivie d’une phase d’extension ouverte au cours de laquelle tous les patients éligibles recevront uniquement du remibrutinib.
Groupe cible de patients :
But de l’étude :
L'étude a pour objectif de générer des données sur l'efficacité, la sécurité et la tolérance du rémibrutinib afin de favoriser son approbation réglementaire à l'échelle mondiale en tant que traitement de la sclérose en plaques récurrente (SEP-R). Deux essais de phase III identiques (CLOU064C12301 et CLOU064C12302) seront réalisés simultanément.
Durée de l’étude : jusqu’à un maximum de 8 ans
Inclusion possible jusqu’à 2026
Centres participants:
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant.
Texte adapté par le Prof. D’hooghe
Octobre 2024
Etude d'efficacité et de sécurité de l'ofatumumab et du siponimod en comparaison avec le fingolimod chez des patients pédiatriques atteints de sclérose en plaques.
Description de l'étude : Étude de 2 ans randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles, comprant 3 médicaments actifs : l'ofatumumab par voie sous-cutanée, le siponimod par voie orale et le fingolimod par voie orale.
Chaque patient reçoit un traitement actif et un placebo pour les 2 autres options.
Groupe cible de patients :
But de l'étude : L'objectif et la justification de l'étude consistent à démontrer l'efficacité et évaluer la sécurité/tolérance de l'ofatumumab et du siponimod chez des patients pédiatriques atteints de sclérose en plaques (SEP) (âgés de 10 à < 18 ans) en comparaison avec le fingolimod dans le cadre d'une étude bien contrôlée avec un risque minimal de biais.
Durée de l'étude : 2 ans
Inclusion possible jusqu'en décembre 2024
Résultats attendus aux environs de septembre 2029
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. Dominique Dive
Novembre 2021
Traduction : Dr. Sandra Gurdain
Description de l'étude : Il s'agit d'une étude fase II en double-aveugle, multicentrique, et contrôlée par un bras placebo visant à démontrer l'efficacité et la sécurité du BIIB033 chez des personnes atteintes de SEP de forme à poussées qui prennent déjà un autre traitement anti-inflammatoire.
BIIB033 est un anticorps monoclonal contre le LINGO-1. Il bloque l'action du LINGO-1 qui à son tour freine le développement des oligodendrocytes. Les oligodendrocytes sont importants dans la formation de la myeline. BIIB033 stimule donc la formation de la myeline.
Groupe de patients SEP concernés : L'étude s'adresse aux personnes qui souffrent de SEP de forme à poussées, âgées de 18 à 58 ans, et avec un EDSS entre 2.0 et 6.0. Les personnes susceptibles d'entrer dans l'étude doivent donc pouvoir encore marcher au moins 100 mètres avec appui ou repos. La durée de leur maladie est de 20 ans maximum et elles ont fait au moins une poussée les 2 dernières années, ou développé de nouvelles lésions ou une lésion active à l'IRM. Les participants doivent être traités avec Avonex, Plegridy, Betaferon, Rebif, Tecfidera ou Tysabri pendant les 24 semaines qui précèdent le début de l'étude et le but est de continuer ce traitement en ajoutant le BIIB033.
But de l'étude : Étudier si le fait d'ajouter le BIB033 à un autre traitement immunomodulateur mène à une amélioration de l'état fonctionnel. Cet état fonctionnel est mesuré sur base de l'EDSS, un test de la marche (25-foot-walk test) et un test de la fonction manuelle (9-hole peg test).
Durée de l'étude : 72 semaines
Participation à l'étude : jusqu'en avril 2019 (sauf si le nombre requis est obtenu plus tôt)
Les résultats sont attendus : 2021
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. B. Dubois
26 Janvier 2018
Description de l'étude : Etude multicentrique en ouvert, évaluant l'efficacité du traitement par ofatumumab chez des patients atteints de sclérose en plaques récurrente passant du traitement au diméthylfumarate ou au fingolimod à l'ofatumumab. Tous les patients recevront l'ofatumumab.
Groupe cible de patients :
But de l'étude : Démontrer l'efficacité de l'ofatumumab 20 mg administré en injection sous-cutanée toutes les 4 semaines chez des sujets atteints de formes récurrentes de SEP qui ont présenté une avancée de la maladie sous traitement au dimethylfumarate ou au fingolimod
Durée de l'étude : 2 ans
Inclusion possible jusqu'au mois de juillet 2022
Résultats attendus aux environs de mi-2025
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Pr. D. Dive
Juillet 2021
Comparaison de l'évobrutinib et du teriflunomide (aubagio)
Description de l'étude : Etude en double aveugle, double placebo, pour évaluer l'efficacité et la sécurité de l'evobrutinib par rapport au teriflunomide.
Groupe cible de patients : hommes ou femmes, agé.es de 18 à 55 ans, ayant présenté une poussée dans l'année précédent l'inclusion, ou une lésion active en résonance dans les 6 mois précédent l'inclusion et dont l'EDSS est situé entre 0 et 5,5.
Sans souhait de paternité/maternité durant les 2 ans à venir.
But de l'étude : démontrer l'efficacité supérieure de l'evobrutinib comparé au teriflunomide (aubagio) en terme de poussées.
Les objectifs secondaires sont : démontrer également l'efficacité par rapport à la progression du handicap, aux aux symptômes rapportés, à l'évolution sur les images de résonance et confirmer la sécurité et la tolérance
Durée de l'étude : période de sélection de 4 semaines (1 visite) puis période de traitement 2 ans (+ 1 mois max) (24 visites - 48 prises de sang ) et période de suivi.
Inclusion possible jusqu'au 15 octobre 2021
Résultats attendus vers la fin 2022
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. Dominique Dive
Avril 2021
Description de l'étude : Etude de phase IIIb multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée destinée à déterminer l'efficacité, la sécurité et la pharmacocinétique d'une dose plus importante d'ocrelizumab chez les adultes atteints de SEP primaire progressive.
Groupe cible : adultes atteints de sclérose en plaques primaire progressive.
Objectif de l'étude : L'objectif de la présente étude est de comparer les effets, positifs ou négatifs, d'une dose plus importante d'ocrelizumab et de la dose approuvée d'ocrelizumab chez les patients atteints de SEP PP. Au cours de cette étude, vous recevrez la dose autorisée ou une dose plus importante d'ocrelizumab.
Durée de l'étude : la durée totale de l'étude sera de 8 ans environ.
Inscription possible jusqu'au : la période de recrutement sera de 2 ans environ (suivant le temps nécessaire pour atteindre l'objectif). Le dernier patient devrait être recruté en novembre 2022.
Date prévisionnelle des résultats : le dernier gel de la base de données devrait avoir lieu en mars 2029. Il faudra un certain temps avant que les résultats ne soient disponibles.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Van Wymeersch
Mai 2021
Description de l'étude : Etude randomisée en double aveugle de phase III visant à évaluer l'efficacité et la sécurité du tolebrutinib (SAR442168) par rapport à un traitement existant pour la SEP (Teriflunomide/Aubagio). Il n'y a pas de groupe placebo et les personnes participant à l'étude reçoivent le traitement actif. Le tolebrutinib appartient aux inhibiteurs de la tyrosine kinase de Bruton - une nouvelle gamme de médicaments actuellement testés dans la SEP et autres maladies auto-immunes.
Groupe cible de patients : Sclérose en plaques avec poussées.
But de l'étude : démontrer l'efficacité du tolebrutinib (SAR442168) comparé au traitement existant Teriflunomide/Aubagio. L'on examine si le nouveau traitement a un effet (plus) favorable sur le nombre de poussées, le score EDSS, les paramètres IRM du cerveau et s'il est tout aussi sûr.
Durée de l'étude : pas connue exactement mais d'environ 36 mois.
Inclusion possible jusqu'au : l'étude est actuellement en cours, mais si elle est complète, l'inclusion s'arrêtera, probablement en automne 2021.
Résultats attendus aux environs de : probablement 2025.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. Melissa Cambron
AZ Sint-Jan Brugge
6 Juillet 2021
Etude clinique de phase III pour évaluer le tolebrutinib versus placebo dans la sclérose en plaques secondaire progressive sans poussée.
Description de l'étude : Etude de phase III multicentrique, randomisée, en double aveugle, visant à évaluer l'efficacité et la sécurité du tolebrutinib en comparaison avec un placebo chez les participants atteints de sclérose en plaques secondaire progressive sans poussées.
Groupe cible de patients : Patients avec sclérose en plaques secondaire progressive, âgés de 18 à 60 ans, avec une sclérose en plaques secondaire progressive sans poussée durant les 24 mois précédent l'inclusion dans l'étude. Une progression de l'invalidité doit être documentée au cours des 12 derniers mois.
But de l'étude : L'objectif primaire de l'étude est de déterminer si l'efficacité du tolebrutinib par rapport au placebo pour ralentir la progression de l'invalidité.
Les objectifs secondaires de cette étude sont :
Durée de l'étude : La phase en double aveugle est prévue pour une durée de 24 à 48 semaines, précédée de 4 semaines pour la sélection et suivi de 4-8 semaines en fin d'étude pour évaluer la sécurité. En cas de progression confirmée de l'invalidité sur une durée de 6 mois, le participant pourra recevoir le produit actif. Une phase d'extension où tous les participants recevront le tolebrutinib est prévue.
Période d'inclusion : 2021-2022
Résultats attendus : 2024-2025
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Vincent van Pesch
Mai 2021
Description de l'étude : Etude de phase IIIb multicentrique, randomisée, en double aveugle et contrôlée destinée à déterminer l'efficacité, la sécurité et la pharmacocinétique d'une dose plus importante d'ocrelizumab chez les adultes atteints de SEP primaire progressive.
Groupe cible : adultes atteints de sclérose en plaques récurrente.
Objectif de l'étude : L'objectif de la présente étude est de comparer les effets, positifs ou négatifs, d'une dose plus importante d'ocrelizumab et de la dose approuvée d'ocrelizumab chez les patients atteints de SEP récurrente. Au cours de cette étude, vous recevrez la dose autorisée ou une dose plus importante d'ocrelizuma.
Durée de l'étude : la durée totale de l'étude sera de 7,5 ans environ.
Inscription possible jusqu'au : la période de recrutement sera de 2 ans environ (suivant le temps nécessaire pour atteindre l'objectif). Le dernier patient devrait être recruté en avril 2022.
Date prévisionnelle des résultats : le dernier gel de la base de données devrait avoir lieu en octobre 2028. Il faudra un certain temps avant que les résultats ne soient disponibles.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Etude pour évaluer l'ocrelizumab dans la sclérose en plaques primaire progressive.
Description de l'étude : Etude de phase III multicentrique, randomisée, en double aveugle, visant à évaluer l'efficacité et la sécurité de l'ocrelizumab chez les patients avec une sclérose en plaques primaire progressive.
Groupe cible de patients : Patients avec une sclérose en plaques primaire progressive âgés de 18 à 65 ans. Selon le niveau de l'invalidité, la durée de maladie éligible varie entre 0 et 20 ans maximum.
But de l'étude : L'objectif primaire de l'étude est d'évaluer l'efficacité de l'ocrelizumab en comparaison avec le placebo.
Les objectifs secondaires de l'étude sont :
Durée de l'étude : 144 semaines
Inclusion toujours en cours
Résultats attendus : aux environs de 2024
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. V. van Pesch
4 Avril 2021
Étude visant à évaluer l'innocuité et l'efficacité de l'ocrélizumab par rapport au fingolimod chez les enfants et les adolescents atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente
Description de l’étude :
Il s’agit d’une étude multicentrique de phase III, randomisée, en double aveugle et en double déposition, qui évaluera la sécurité et l'efficacité de l'ocrelizumab administré par perfusion IV toutes les 24 semaines par rapport au fingolimod pris quotidiennement par voie orale. L'étude prévoit de recruter 233 patients avec un ratio 1:1 (ocrelizumab:fingolimod).
Groupe cible de patients : Enfants et des adolescents atteints de sclérose en plaques et âgés de 10 à moins de 18 ans
But de l’étude :
Evaluer la sécurité et l'efficacité de l'ocrelizumab par rapport au fingolimod.
Durée de l’étude : en phase double aveugle 96 semaines. Etude d’extension en open label : 144 semaines.
Inclusion en cours, date de clotûre indéterminée
Résultats attendus aux environs de 2029 pour la phase d’extension.
Centres participants :
Hôpital des enfants
Cliniques Universitaires Saint-Luc
UZ Gent
Plus d’informations peuvent être obtenus auprès de votre neurologue traitant.
Texte rédigé par : Prof. Vincent van Pesch
Février 2024
Etude clinique de phase III pour évaluer le tolebrutinib versus placebo dans la sclérose en plaques primaire progressive.
Description de l'étude : Etude de phase III multicentrique, randomisée, en double aveugle, visant à évaluer l'efficacité et la sécurité du tolebrutinib en comparaison avec un placebo chez les participants atteints de sclérose en plaques primaire progressive.
Groupe cible de patients : Patients avec sclérose en plaques primaire progressive, âgés de 18 à 55 ans. La durée de maladie doit être inférieure à 15 ans si l'échelle d'invalidité (EDSS) est supérieure à 5 et inférieure à 10 ans si l'EDSS est compris entre 2 et 5 inclus.
But de l'étude : L'objectif primaire de l'étude est de déterminer si l'efficacité du tolebrutinib par rapport au placebo pour ralentir la progression de l'invalidité.
Les objectifs secondaires de cette étude sont :
Durée de l'étude : La phase en double aveugle est prévue pour une durée de 24 à 48 semaines, précédée de 4 semaines pour la sélection et suivi de 4 à 8 semaines en fin d'étude pour évaluer la sécurité. En cas de progression confirmée de l'invalidité sur une durée de 6 mois, le participant pourra recevoir le produit actif. Une phase d'extension où tous les participants recevront le tolebrutinib est prévue.
Période d'inclusion : 2021-2022
Résultats attendus : 2024-2025
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Vincent van Pesch
Mai 2021
Cette étude de phase 3 a collecté durant 1 an les données cliniques et radiologiques de 1516 personnes atteinte de SEP de forme poussées et rémission. Les résultats ont été présentés lors du Congrès de l’ECTRIMS à Copenhagen (2013).
L’administration de 125 µg de PEG-interferon toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines a démontré une diminution significative du nombre de poussées par rapport au placebo.
La diminution du nombre annuel de poussées était de 27,5% pour une administration chaque 4 semaines et de 35,6% pour une administration chaque 2 semaines.
Les symptômes neurologiques et le nombre de nouvelles lésions sur les IRM du cerveau ont moins augmenté durant cette période.
Les deux doses ont été bien supportées, sans effets secondaires significatifs. Une rougeur locale aux endroits d’injections et des symptômes grippaux ont été rapportés.
Texte rédigé par : Prof. C. Sindic
Janvier 2014
Titre de l'étude : ADVANCE
Description : il s'agit d'une étude en double aveugle, multicentrique, contrôlée par placebo et randomisée, visant à déterminer l'efficacité et la sûreté d'utilisation d'un interféron bêta 1a modifié (PEGylated) administré par voie sous-cutanée chez des personnes souffrant d'une forme à rechute de la maladie.
Il s'agit d'une étude de phase III.
La médication est donnée par voie sous-cutanée toutes les deux semaines durant deux ans. Les personnes participant à cette étude sont réparties en trois groupes : le premier groupe recevra 125 µg de ce nouveau type d'interféron chaque deux semaines ; le deuxième groupe recevra 125 µg en alternance avec le placebo chaque deux semaines, et le troisième groupe recevra uniquement du placebo chaque deux semaines, mais pendant un an seulement.
En effet, le groupe placebo sera ensuite re-divisé, par tirage au sort , entre les deux premiers groupes décrits.
Groupe cible : personnes présentant une sclérose en plaques avec poussées et rémissions, qui ont eu au moins deux poussées dans les trois années précédant le début de l'étude, dont une durant l'année précédant immédiatement cette étude. Les participants doivent avoir entre 18 et 55 ans.
Une autonomie de marche de 200 mètres sans aide doit être maintenue.
On ne peut pas avoir reçu un traitement antérieur par interféron pendant plus de 6 mois.
Durée de l'étude : deux ans.
Inclusion dans l'étude : jusqu'en février 2011.
Résultats attendus : 2013
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Les patients qui présentaient une forme secondairement progressive de SEP. Le critère principal d'évaluation était l'EDSS et cette étude s'est révélée négative. Un impact statistiquement significatif a cependant été détecté sur le test de dextérité des mains (9-HPT). Il est important de souligner que les patients inclus dans ce protocole étaient différents de ceux qui ont été évalués dans d'autres études destinées à mesurer un impact thérapeutique chez les patients avec une forme progressive de SEP. En effet, dans l'étude ASCEND, le niveau de handicap était relativement élevé avec une perturbation préexistante déjà importante des fonctions de marche. Le critère d'évaluation principal a peut être abouti à un résultat négatif en raison de la population de patients étudiée avec un outil de mesure insuffisamment précis pour détecter un changement significatif. Les résultats du test de dextérité des mains plaident en ce sens.
10 Septembre 2018
Etude du natalizumab (Tysabri®) dans la sclérose en plaques secondaire progressive.
Titre de l'étude : Il s'agit d'une étude en double-aveugle, multicentrique, contrôlée par un bras placebo, et randomisée, visant à démontrer l'efficacité du natalizumab dans la SEP secondaire progressive.
Description : Il s'agit d'une étude de phase 3. Le produit étudié est administré par voie intraveineuse toutes les 4 semaines. L'étude comprend 2 bras: un groupe de patients recevant le placebo, un deuxième groupe recevant le produit étudié. Les 2 groupes sont déterminés par tirage au sort.
Groupe de patients SEP concernés : L'étude s'adresse aux personnes qui souffrent d'une forme de SEP secondaire progressive chez qui la maladie a progressé les 2 dernières années. Les personnes susceptibles d'entrer dans l'étude doivent pouvoir encore marcher au moins 20 mètres.
But de l'étude : Cette étude teste l'efficacité du natalizumab et étudie si l'évolution de la maladie est retardée par le natalizumab (Tysabri®) en comparaison avec le placebo.
Durée de l'étude : 96 semaines. L'étude sera suivie par une étude ouverte dans laquelle le placebo sera remplacé par le natalizumab (Tysabri®).
Participation à l'étude : est possible jusqu'en mars 2013.
Les résultats sont attendus : début 2016.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr MB. D'hooghe
21 Février 2012
Traduction : Prof. C. Sindic
Dans cette étude, 946 patients ont été traités par ofatumumab et 936 par tériflunomide. La durée médiane du suivi était de 1,6 an.
Le taux de poussées annuel dans le groupe ofatumumab était de 0,11, alors qu'il était de 0,22 dans le groupe tériflunomide. Cela signifie une réduction relative de la fréquence d'attaque annuelle de 50%. Les résultats étaient également en faveur de l'ofatumumab pour l'EDSS, le nombre de lésions rehaussant le gadolinium et l'apparition de nouvelles lésions.
Dans le groupe traité par l'ofatumumab, 20,2% des participants ont présenté des effets secondaires au site d'injection, contre 15% dans le groupe tériflunomide. Des infections graves sont survenues chez 2,5% des patients traités par ofatumumab et 1,8% des patients traités par tériflunomide.
8 Octobre 20202
Description : Il s'agit d'une étude randomisée, en double aveugle multicentrique de phase III visant à déterminer la sécurité et l'efficacité de l'Ofatumumab par rapport au Teriflunomide chez des personnes souffrant de sclérose en plaques rémittente.
L'Ofatumumab est un anticorps monoclonal contre les lymphocytes B, soit un médicament de la même famille de traitement que l'Ocrelizumab et le Rituximab qui ont déjà fait leurs preuves dans la sclérose en plaques. L'Ofatumumab s'administre à raison d'une injection sous cutanée toutes les 4 semaines, le Teriflunomide à raison d'un comprimé par jour. Tous les patients recevront donc un traitement, soit l'Ofatumumab et un comprimé de placebo et soit le Teriflunomide et une injection sous cutanée de placebo.
Critères d'inclusion : Personnes entre 18 et 55 ans, atteints de la forme rémittente de sclérose en plaques ou de la forme secondaire progressive pour autant qu'ils aient encore des poussées et soient capable de marcher 100m sans appui ni pause (EDSS0-5,5).
Pour être inclus dans l'étude, les personnes doivent :
But de l'étude : Démontrer que l'Ofatumumab est plus efficace que le Teriflunomide pour diminuer le risque de poussées, étudier la tolérance et la sécurité de l'Ofatumumab.
Durée de l'étude : 30 mois, mais en cas de résultats favorables, pourrait être suivie d'une étude où tous les patients reçoivent l'Ofatumumab, afin d'évaluer la sécurité et la tolérance du produit à long terme.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. B. Dubois
Avril 2017
Traduction : Dr. P. Seeldrayers
RESULTATS CARE-MS II
Cette étude a démontré une efficacité supérieure de l'alemtuzumab, un anticorps monoclonal donné par voie intra-veineuse, par rapport au Rebif 44 µg, 3 injections sous-cutanées par semaine. En effet, chez les patients traités par alemtuzumab, 65% n'ont pas présenté de poussées durant 2 ans, alors que ce pourcentage n'était que de 47% chez les patients traités par Rebif. La fréquence annuelle des poussées diminuait donc chez les patients traités par l'alemtuzumab. Sur le plan fonctionnel, il y avait une amélioration des tests chez 42% des patients traités par alemtuzumab, en moyenne de 13%, tandis que sous Rebif, on observait une diminution globale de 20%.
Les effets secondaires les plus importants étaient des réactions d'intolérance lors des injections intra-veineuses, sous forme de céphalées, éruption cutanée, fièvre, état nauséeux. Des infections des voies respiratoires supérieures, sans gravité, étaient aussi plus fréquentes. Des maladies auto-immunes peuvent aussi se déclarer, ce qui nécessite une surveillance par prises de sang à long terme; la chute des plaquettes sanguines doit être particulièrement recherchée car elle peut conduire à des hémorragies chez 1% des patients mais peut être traitée efficacement et à temps.
Prof. C. Sindic
Février 2013
Description : il s'agit d'un essai clinique de phase 3,randomisé, dont le médecin évaluateur ne connaît pas le type de traitement reçu par le patient, et dont celui-ci ne connaît pas la dose reçue s'il reçoit le nouveau produit testé, qui est l'alemtuzumab. L'alemtuzumab est donné par voie intra-veineuse en deux cycles annuels de 5 et 3 jours respectivement (à un an d'intervalle donc), soit à la dose de 12 mg/jour, soit à celle de 24 mg/jour. Ce traitement est comparé à celui par Rebif ý 44 µg, trois injections sous-cutanées par semaine, par tirage au sort entre les 3 bras de l'étude.
L'alemtuzumab est un anticorps monoclonal dirigé contre un antigène (appelé CD 52) présent sur les lymphocytes B et T, et d'autres cellules inflammatoires. Il provoque une forte diminution persistante des lymphocytes sanguins, ce qui bloque l'activité inflammatoire de la maladie.
Critères de participation : personnes âgées entre 18 et 55 ans, souffrant d'une forme de SEP avec poussées et rémission, ayant présenté deux poussées durant les deux années précédentes, dont au moins une durant l'année écoulée. Une de ces deux poussées doit avoir eu lieu sous traitement par interférons bêta ou par Copaxone, après au moins 6 mois de traitement ininterrompu. La durée totale de la maladie ne doit pas excéder 10 ans.
But de l'étude : sécurité d'emploi de l'alemtuzumab et son efficacité sur la fréquence des poussées et l'imagerie cérébrale, en comparaison avec Rebif.
Durée de l'étude : 2 ans.
Inclusion terminée.
Résultats attendus : 2012
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Sindic
Décembre 2008
CASTING était une étude de phase 3 prospective multicentrique en phase ouverte où les patients ont reçu 600 mg d'ocrélizumab par voie intraveineuse toutes les 24 semaines pendant 96 semaines en raison d’un contrôle suboptimal de l’activité inflammatoire de la maladie avec le traitement antérieur. Le critère d'évaluation principal était la proportion de patients atteignant un contrôle optimal de la maladie défini par le NEDA (définie comme l'absence de rechute, de progression du handicap et d’activité inflammatoire à l’IRM cérébrale).
Résultats de l'étude
Au total, 680 patients ont été recrutés, dont 167 (24,6 %) sur la base de l'activité IRM uniquement. À l’issue de l’étude (semaine 96), 74,8 % n’avaient plus d’activité ni de progression de la maladie. Le taux de NEDA était le plus élevé :
Aucun nouveau signal concernant la sécurité liée à l’utilisation de l’ocrelizumab n’a été enregistrée.
Conclusions
Chez les patients changeant de traitement en raison d'un contrôle suboptimal de la maladie, l’ocrelizumab a permis d’atteindre une rémission mesurée par le NEDA dans plusieurs sous-groupes démographiques, indépendamment du type de traitement antérieur.
Texte rédigé par: Prof. Vincent van Pesch
Février 2024
__________________________________________________
Cette étude ne recrute actuellement plus de participants.
Description : Il s'agit une étude ouverte, multi-centrique pour analyser l'efficacité et la sécurité de l'ocrélizumab chez des patients en échec d'un autre traitement immunomodulateur. L'ocrélizumab est administré en deux perfusions à deux semaines d'intervalle au début de l'étude puis en une dose tous les six mois.
Patients inclus : Patients avec une sclérose en plaques de forme poussée-rémission, âgés entre 18 et 55 ans, avec un EDSS entre 0 et 4. Le patient doit pouvoir se déplacer au minimum sur une distance de 500m, sans aide à la marche et sans s'arrêter. La durée de maladie doit être inférieure à dix ans.
Pour être éligibles pour l'étude, les patients doivent avoir eu une poussée ou des signes d'activité radiologique (nouvelle lésion à l'IRM cérébrale ou lésion active, rehaussant après injection de gadolinium) en étant sous traitement à dose stable.
But de l'étude : Le but de l'étude est d'évaluer l'efficacité et la sécurité de l'ocrélizumab chez des patients n'ayant pas réagi suffisamment à d'autres traitements.
Durée de l'étude : L'étude dure 2 ans. En cas de démonstration de l'efficacité du traitement, une phase d'extension sera éventuellement planifiée.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. Bénédicte Dubois
Avril 2017
L'étude CONFIRM a été publiée le 20 septembre 2012 dans la revue américaine « New England Journal of Medecine ». Elle a consisté à comparer quatre groupes de patients souffrant de sclérose en plaques et recevant soit un placebo, soit le produit étudié, appelé BG12 ou Diméthylfumarate à deux doses différentes, et un quatrième groupe traité par Copaxone.
Cette étude a recruté 1400 patients.
Après deux ans de traitement, la fréquence annuelle des poussées a été diminuée de 44 à 51% chez les patients prenant le BG 12 en comparaison du placebo et de 29% chez les patients sous Copaxone, toujours en comparaison du placebo.
La progression du handicap n'était cependant pas significativement différente entre les quatre groupes.
Par contre, sur le plan de la résonance magnétique cérébrale, le groupe de patients recevant le BG 12 à deux doses différentes montrait une réduction significative du nombre de nouvelles lésions (diminution de 70 % environ) ainsi que du nombre de lésions actives captant le produit de contraste (réduction de 74 à 65%).
Dans l'ensemble, les résultats avec le BG 12 étaient meilleurs qu'avec la Copaxone mais l'étude n'était pas programmée pour une telle comparaison directe.
Les effets secondaires observés avec BG 12 consistent essentiellement en des flushs de chaleur dans le visage et des troubles gastro-intestinaux, tels que des nausées, après la prise du médicament. Ces effets secondaires diminuaient rapidement après un mois de traitement.
Il n'y avait pas d'autres effets secondaires observés de manière plus fréquente chez les patients traités par BG 12 que chez les patients recevant le placebo ou la Copaxone.
Comme les deux doses testées de BG 12 donnent des résultats relativement semblables, c'est la dose la plus faible de 480 mg en deux prises qui sera choisie par rapport à la dose de 720 mg nécessitant trois prises par jour.
Le dossier de ce produit est actuellement soumis à la FDA et à l'Agence européenne du médicament pour reconnaissance officielle de son efficacité dans la sclérose en plaques.
Professeur C. Sindic
Février 2013
Description : Étude multicentrique, de phase III, en double aveugle contre placebo et Copaxone pour déterminer l'efficacité et la sécurité du BG00012.", 'ms-sep' ); ?>
Le BG00012 est un dérivé du fumarate, un produit déjà utilisé en Allemagne pour traiter le psoriasis. Des études préliminaires suggèrent que ce produit aurait à la fois des propriétés anti-inflammatoires et neuro protectrices au niveau du système nerveux central.
Il s'agit d'un traitement sous forme de comprimés à prendre 3 fois par jour. L'étude comprend 4 groupes de traitement dont deux reçoivent le BG00012 (2 doses différentes), un reçoit le placebo par voie orale, et un la Copaxone par injection sous-cutanée quotidienne.
En cas d'aggravation ou de poussée malgré un traitement de plus de 24 semaines, quel que soit le groupe auquel vous appartenez, vous avez l'option après 48 semaines d'arrêter le traitement à l'étude et de passer à un traitement par Avonex® (Interferon Bêta 1A 30 microgr 1x/semaine) sans quitter l'étude.
Groupe cible de patients : Personnes de 18 à 55 ans, présentant une sclérose en plaques avec poussées et rémission, et soit une poussée dans l'année, soit une lésion se rehaussant par le gadolinium sur une IRM cérébrale dans les 6 semaines précédant le début du traitement à l'étude.
Les personnes doivent être capable de marcher 200 m sans appui ni pause en début d'étude.
But de l'étude : Déterminer si le BG00012 diminue le risque de poussées et ralentit l'évolution de la maladie tant sur le plan clinique qu'à l'examen IRM (qui permet de détecter le nombre de nouvelles lésions et de lésions actives), par rapport au placebo d'une part, par rapport à la Copaxone d'autre part.
Durée de l'étude : 2 ans
Inclusion terminée
Résultats attendus : 2011
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. C. Sindic
Février 2008
Résultats : Une diminution de la fréquence des poussées de 50% a été observée avec les deux doses du BG00012. Plus précisément, 48% des participants du groupe sur placebo a fait une poussée pendant les 96 semaines de l'étude, alors que seulement 26-27% des patients traités par les deux doses du BG00012 en présentait une. L'effect secondaire le plus frequent était un rougissement de la face et/ou le corps suivant la prise du medicament, ce qui peut être désagréable mais n'est pas dangereux.
Mai 2012
Description de l'étude : Etude multicentrique, de phase III, en double aveugle contre placebo pour déterminer l'efficacité et la sécurité du BG00012.
Le BG00012 est un dérivé du fumarate, un produit déjà utilisé en Allemagne pour traiter le psoriasis. Des études préliminaires suggèrent que ce produit aurait à la fois des propriétés anti-inflammatoires et neuro protectrices au niveau du système nerveux central. Il s'agit d'un traitement sous forme de comprimés à prendre 3 fois par jour.
L'étude comprend 3 groupes de traitement dont deux reçoivent le BG00012 (2doses différentes) et un reçoit le placebo. En cas d'aggravation ou de poussée malgré un traitement de plus de 24 semaines quelque soit le groupe auquel vous appartenez, vous avez l'option après 48 semaines d'arrêter le traitement à l'étude et de passer à un traitement par Avonex® (Interferon Bêta 1A 30 microgr 1x/semaine) sans quitter l'étude.
Groupe cible de patients : Personnes de 18 à 55 ans, présentant une sclérose en plaques rémittente et soit une poussée dans l'année soit une lésion se rehaussant par le gadolinium sur une IRM cérébrale dans les 6 semaines précédant le début du traitement à l'étude. Les personnes doivent être capables de marcher 200m sans appui ni pause en début d'étude.
But de l'étude : Déterminer si le BG00012 diminue le risque de poussées et ralentit l'évolution de la maladie tant sur le plan clinique qu'à l'examen IRM où sont étudiées le nombre de nouvelles lésions et de lésions actives.
Durée de l'étude : 2 ans
Inclusion terminée
Résultats attendus : 2011
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. P. Seeldrayers
Janvier 2008
A cette étude ont participé 239 adultes souffrant de douleur neuropathique dans le cadre d'une SEP.
Les résultats montrent une diminution de la douleur chez les patients traités par la duloxetine.
Cependant le médicament a du être arrêté chez 13.6% des patients traités par la duloxetine, et chez 4.1% des patients dans le groupe placebo.
Les effets secondaires les plus fréquents étaient des vertiges, une somnolence, la sécheresse de la bouche et une diminution de l'appétit.
1 Décembre 2013
Il s'agit d'une étude internationale, randomisée, à double aveugle et comparant l'efficacité et les effets secondaires de la duloxetine chez des patients SEP souffrant de douleur neurogène.
L'étude compare l'effet de la duloxetine et le placebo pendant 6 semaines. Puis, tous les patients reçoivent le médicament actif pendant 12 semaines. La dose peut varier en fonction des effets secondaires et est de 120 mg par jour au maximum. L'étude se termine par une phase de 2 semaines pendant lesquelles la dose est diminuée jusqu'à l'arrêt complet du médicament.
Peuvent participer à cette étude les patients qui ont une SEP depuis au moins un an, mais qui sont dans un état neurologique stable les 3 derniers mois. Ils souffrent quotidiennement de douleurs neuropathiques dues à la SEP.
Le but de l'étude est d'étudier l'efficacité et les effets secondaires de la duloxetine, et de déterminer la dose la mieux indiquée.
L'inclusion s'est terminée fin 2011.
La santé physique et psychique, comme estimée par les participants, se trouvait améliorée à partir de 12 semaines de traitement, et cela pendant toute la durée de l’étude (1 an).
12 Avril 2019
Description de l'étude : Il s'agit d'une étude portant sur un médicament appelé Fampyra (Fampridine à libération prolongée). Il s'agit d'une forme retard de la 4-Aminopyridine, utilisée depuis de nombreuses années comme traitement symptomatique de la fatigue et des troubles de la marche chez les patients atteints de sclérose en plaques.
Cette médication agit par l'intermédiaire d'un blocage des canaux potassiques, améliorant ainsi la conduction électrique sur les axones démyélinisés.
La Fampridine (Fampyra) est actuellement enregistrée et remboursée dans certains pays comme le Canada et les Etats-Unis.
Elle a démontré son efficacité dans l'amélioration des troubles de la marche des patients atteints de sclérose en plaques.
Objectif de l'étude : L'objectif de l'étude actuelle est de recueillir des informations sur la manière dont la prise à long terme (un an) de la Fampridine à libération prolongée peut influer sur la qualité de vie et l'accomplissement des activités de la vie quotidienne. Cette efficacité est évaluée au moyen de différents questionnaires que le patient remplira lui-même tous les trois mois.
Un autre objectif de l'étude est d'en apprendre davantage sur l'innocuité et des effets secondaires de la prise à long terme de la Fampridine.
nviron 40 à 50 % des patients atteints de sclérose en plaques et présentant des troubles de la marche sont améliorés au niveau des capacités de marche (évaluées par le temps nécessaire à marcher 25 pieds et par un questionnaire). Si après un essai de 4 semaines, le patient est répondeur, il bénéficiera alors du traitement pendant douze mois avec évaluation trimestrielle de la qualité de vie.
Le médicament se prend à raison de 2 co par jour, avec des prises espacées de 12h et à distance des repas.
La médication est en général bien tolérée et les effets secondaires les plus fréquents consistent en infections des voies urinaires, plus rarement céphalées, fatigue, anxiété et exceptionnellement des crises d'épilepsie.
Il n'y a pas de risque d'interaction médicamenteuse, en dehors de certains médicaments substrats de l'OCT2 (Carvedilol, Propranolol, Metformine, ...) qui doivent être utilisés avec prudence. D'autres médicaments (inhibiteur de l'OCT2 comme la Cimétidine et Quinidine) sont contre-indiqués.
Les inclusions se sont terminées durant l'été 2012.
Les derniers patients terminent l'étude l'été 2013 (1 an de traitement) et les résultats seront connus en 2014.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. D. Guillaume
Mars 2013
Résultats de l'étude ENSEMBLE PLUS
La sous-étude multicentrique randomisée en double aveugle ENSEMBLE PLUS avait pour objectif d'évaluer la sécurité d'une perfusion plus rapide d'ocrélizumab 600 mg (en 2 heures au lieu de 3 heures 30min) auprès de patients atteints de la forme rémittente-récurrente de sclérose en plaques. Une attention particulière a été portée à l'analyse de la fréquence de survenue des réactions liées à l'infusion.
Résultats : La proportion de réactions survenant lors de la première perfusion d'ocrélizumab 600 mg était similaire entre le groupe ayant bénéficié d'un schéma court et le groupe ayant eu un schéma long. La très grande majorité des réactions étaient classifiées de légères à modérées et consistaient en une irritation de la gorge, une fatigue ou des céphalées. Aucun de ces symptômes n'a nécessité l'arrêt de la perfusion. Parfois la vitesse de perfusion était ralentie transitoirement ou un traitement symptomatique a été administré.
Conclusion : La durée de perfusion de l'ocrélizumab peut être raccourcie à 2 heures, à partir du premier traitement à dose complète (600 mg).
« Ocrelizumab shorter infusion: Primary results from the ENSEMBLE PLUS substudy in patients with MS » Hans-Peter Hartung et al., Neurol Neuroimmunol Neuroinflamm 2020;7:e807. doi:10.1212/NXI.0000000000000807.
Il s'agit d'une étude de phase III menée pendant 3 ans, contre placebo, avec le Siponimod chez 1645 patients atteints de forme secondairement progressive de SEP. Tout comme lors de l'étude ORATORIO, le critère principal d'évaluation était le temps nécessaire pour atteindre un nombre déterminé de patients qui présentaient un certain taux de progression du déficit (EDSS). Les résultats se sont révélés positifs avec une réduction relative de 21% et de 26% du risque d'aggravation de l'EDSS confirmé à 3 et 6 mois, respectivement. La réduction du risque relatif de poussée était de 55 % et les effets se sont révélés également positifs sur les mesures d'atrophie cérébrale. Par contre, cette étude n'a pas montré d'effet significatif du Siponimod par rapport au placebo en ce qui concerne le test de marche sur une courte distance standardisée (25-FWT - Foot Walking Test) ou sur l'échelle de marche. Il faut souligner que les effets favorables se sont révélés d'autant plus importants que les patients inclus dans ce protocole étaient jeunes, avec un niveau de handicap pas trop élevé et qu'il persistait une activité inflammatoire focale en IRM. La tolérance du Siponimod s'est révélée bonne, comparable aux données disponibles en ce qui concerne le Fingolimod.
10 Septembre 2018
Description de l'étude : Il s'agit d'une étude en double-aveugle, multicentrique, contrôlée par un bras placebo, et randomisée, visant à démontrer l'efficacité de la siponimod (BAF312) chez des personnes atteintes de SEP de forme secondaire progressive.
Groupe de patients SEP concernés : L'étude s'adresse aux personnes qui souffrent de SEP de forme secondaire progressive. Les personnes susceptibles d'entrer dans l'étude doivent pouvoir encore marcher au moins 20 mètres avec appui de 2 côtés. Elles sont âgées de 18 à 60 ans.
But de l'étude : Cette étude teste l'efficacité de la siponimod sur l'évolution progressive de la maladie. Le produit étudié est administré par voie orale 1 fois par jour. Les participants ont 2 fois plus de chance de recevoir le produit actif que le placebo. Le siponimod est un membre de la même famille que le fingolimod, qui est commercialisé sous le nom de Gilenya au profit de certaines personnes qui souffrent d'une SEP avec poussées et remissions.
Durée de l'étude : La durée de l'étude varie de 23 à 42 mois. Ceci dépend du moment où le patient commence l'étude.
Participation à l'étude : jusqu'en juillet 2014
Résultats attendus : 2016
Centres participants :", 'ms-sep' ); ?>
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr B. Dubois
2 Mai 2013
Fluoxetine dans la SEP progressive: résultats négatifs
Fluox-PMS est le nom d’une étude multicentrique effectuée en Belgique et aux Pays-Bas (Melissa Cambron et al., abstract 253). La Fluoxetine est essentiellement appliquée dans le traitement de la dépression, mais pourrait protéger les cellules nerveuses.
Le but de cette étude était de déterminer si la Fluoxetine pouvait retarder la progression de la SEP. L’étude clinique portait sur des personnes souffrant de la SEP de forme progressive soit primaire, soit secondaire. Les participants étaient divisés en deux groupes : l’un traité par placebo (68 personnes), l’autre recevant la Fluoxetine (69 personnes).
Après 108 semaines, aucune différence statistiquement significative n’était constatée entre les deux groupes de participants. Une tendance au ralentissement de la progression de la maladie étant toutefois observée dans le groupe traité par Fluoxetine, une étude plus étendue et de plus longue durée s’avère nécessaire pour démontrer si cette tendance se confirme statistiquement.
Octobre 2016
Description de l’étude : Il s’agit d’une étude en double-aveugle, multicentrique, contrôlée par un bras placebo, et randomisée, visant à démontrer l’efficacité de la fluoxetine dans la SEP primaire ou secondaire progressive. Il s’agit d’une étude phase 3. Le produit étudié est administré par voie orale tous les jours. L’étude comprend 2 bras: la moitié des patients recevant le placebo, l’autre moitié recevant le produit étudié. Les 2 groupes sont déterminés par tirage au sort.
Groupe de patients SEP concernés : L’étude s’adresse aux personnes qui souffrent d’une forme de SEP primaire ou secondaire progressive chez qui la maladie a progressé la dernière année. Les personnes susceptibles d’entrer dans l’étude doivent pouvoir encore marcher au moins 20m avec appui de 2 côtés.
But de l’étude : Cette étude teste l’efficacité de la fluoxetine et étudie si l’évolution de la maladie est retardée par la fluoxetine en comparaison avec le placebo.
Durée de l’étude : 96 semaines (2.5 ans). Le produit étudié est pris pendant 22 mois.", 'ms-sep' ); ?>
Participation à l’étude : jusqu’en décembre 2013
Résultats attendus : début 2016
Centres participants :", 'ms-sep' ); ?>
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. MB D’hooghe
Juin 2012
Traduction : Prof. Dr B. Dubois
Aucune différence n'a pu être constatée sur l'évolution de la maladie entre le groupe de patients qui ont reçu le produit actif et le groupe sous placebo.", 'ms-sep' ); ?>
Mars 2016
Description de l'étude : Etude multicentrique, randomisée, en double-aveugle avec placebo visant à évaluer l'efficacité et la sécurité d'un traitement par FTY 720 chez les personnes atteintes de sclérose en plaques d'évolution chronique progressive primaire.
Le FTY 720 agit au niveau de récepteurs S1P1 sur les lymphocytes et les thymocytes qu'il bloque au niveau des ganglions lymphatiques et donc empêche de pénétrer au niveau du système nerveux central. Une étude de phase III est actuellement en cours dans la sclérose en plaques rémittente, après de premiers résultats prometteurs en phase II.
La présence de ces mêmes récepteurs S1P1 au niveau de cellules nerveuses permet d'espérer un effet direct au niveau du SNC dans la sclérose en plaques primaire progressive où l'inflammation est moins importante. Le traitement s'administre sous forme de comprimés à prendre 1 fois par jour. La moitié des participants recevra 1.25 mg de FTY 720 par jour et l'autre moitié un placebo.
Groupe cible de patients : Personnes de 25 à 65 ans, atteintes de sclérose en plaques d'évolution primaire progressive évoluant depuis 2 à 10 ans. La maladie doit avoir évolué sur le plan clinique au cours des 2 dernières années mais la personne doit encore pouvoir marcher au minimum 100m, avec ou sans appui et avec ou sans pause.
But de l'étude : Détermination de l'efficacité du FTY 720 pour ralentir l'évolution de la maladie.
Durée de l'étude : 3 ans
Inclusion possible : ----
Résultats attendus : aux environs de 2013
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr P. Seeldrayers
Novembre 2008
132 patients ont participé à cette étude menée dans différents centres dans plusieurs pays. 64 personnes ont reçu un placebo, 68 autres le produit étudié. 81% des participants ont terminé l'étude dans les deux groupes. Le groupe traité par fampridine avait un meilleur score aux tests TUG (Timed Up and Go, le temps nécessaire pour se lever au départ d'une position assise, parcourir 3 mètres, se retourner et s'asseoir à nouveau) et BBS (Berg Balance Test, test qui examine l'équilibre dans 14 missions) ainsi que les questionnaires qui mesuraient la mobilité. Cette amélioration était déjà visible deux semaines après le début du traitement et disparaissait lors de l'arrêt de la fampridine à la fin de l'étude. Les effets sur la qualité de vie étaient moins évidents. Aussi bien le groupe qui recevait la fampridine que celui sous placebo ont présenté des effets secondaires mineurs (surtout rhumes et infections urinaires). Aucune crise d'épilepsie n'a été constatée dans aucun des deux groupes. On a signalé plus de chutes dans le groupe placebo.
Février 2016
Description : Il s’agit d’une étude en double-aveugle, multicentrique, contrôlée par un bras placebo, et randomisée, visant à démontrer l’efficacité de la fampridine chez des personnes atteintes de SEP et souffrantes de problèmes de marche. Il s’agit d’une étude phase 2. Le produit étudié est administré par voie orale 2 fois par jour. L’étude comprend 2 bras: la moitié des patients recevant le placebo, l’autre moitié recevant le produit étudié. Les 2 groupes sont déterminés par tirage au sort.
Groupe de patients SEP concernés : L’étude s’adresse aux personnes qui souffrent de SEP avec poussées et remissions, ou de SEP primaire ou secondaire progressive. Les personnes susceptibles d’entrer dans l’étude doivent pouvoir encore marcher quelques pas avec appui de 2 côtés. Elles sont âgées de 18 à 70 ans.
But de l’étude : Cette étude teste l’efficacité de la fampridine sur la marche et l’équilibre en comparaison avec le placebo.
Durée de l’étude : 28 semaines (2.5 ans). Le produit étudié est pris pendant 24 semaines.
Participation à l’étude : jusqu’en janvier 2013.
Résultats attendus : début 2014
Centres participants :", 'ms-sep' ); ?>
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. B. Dubois
Juillet 2012
NOVA
Résultats
L’objectif primaire de cette étude était de déterminer le nombre de nouvelles lésions ou de lésions augmentant de volume à l’IRM (défini comme une activité radiologique par la suite) entre le groupe traité par Tysabri avec un intervalle de 6 semaines (n=247 patients) par rapport à un intervalle de 4 semaines (n=242) après 72 semaines.
Il existe une légère augmentation de la probabilité de survenue de signes d’activité radiologique dans le groupe traité avec un intervalle de 6 semaines en comparaison avec le groupe traité toutes les 4 semaines, mais ce résultat doit être interprété avec prudence, car certains biais ont été identifiés dans l’étude. En valeur absolue, l’activité radiologique reste très faible sous traitement par Tysabri, quel que soit l’intervalle de dose.
La proportion de patients indemnes d’activité de la maladie dans l’étude NOVA était similaire quel que soit l’intervalle de traitement. Les proportion de survenue d’effets secondaires étaient également similaires.
Un cas de leucoencéphalite multifocale est survenu dans le groupe traité par intervalle de 6 semaines, de résolution favorable, montrant l’importance d’un monitoring rigoureux pour cette complication potentielle.
Conclusion
Il est possible d’allonger l’intervalle d’administration du Tysabri à 6 semaines, chez les patients stabilisés après 12 mois de traitement toutes les 4 semaines.
Tous les patients doivent continuer un dépistage régulier rigoureux pour la complication rare de leucoencéphalite à virus JC quel que soit l’intervalle de traitement choisi.
Foley et al., Lancet Neurol 2022 : 21, 608-19.
https://doi.org/10.1016/ S1474-4422(22)00143-0
Août 2022
__________________________________________________________________________________________________________
Cette étude ne recrute actuellement plus de participants.
Une étude de phase 3b randomisée, contrôlée et ouverte, comparant l'efficacité, la sécurité et la tolérance d'une dose de natalizumab (BG00002 - Tysabri) toutes les 6 semaines à la dose d'intervalle standard de 4 semaines.
Description : Il s'agit d'une étude de phase 3b avec deux groupes. Le premier groupe reçoit le Tysabri toutes les 4 semaines, l'autre groupe reçoit le Tysabri toutes les 6 semaines.
Groupe de patients concernés : Personnes atteintes de sclérose en plaques récurrente-rémittente traitées avec Tysabri pendant 1 an à un intervalle standard toutes les 4 semaines, n'ayant pas eu une flambée au cours de l'année écoulée et ayant un score EDSS ≤5,5.
But de l'étude : Le but de cette étude est d'examiner l'efficacité de Tysabri lorsqu'il est administré toutes les 6 semaines par rapport à la dose d'intervalle standard. Un objectif supplémentaire consiste à déterminer s'il y a des changements en ce qui concerne le développement d'anticorps dirigés contre le virus John Cunningham (JC) (réduction du risque de PML).
Durée de l'étude : 2 ans
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. M.B. D'hooghe
Juin 2019
Il s'agit de deux études de phase III, identiques, menées en parallèle, avec l'Ocrelizumab dans le traitement de la forme rémittente de SEP. Cette étude a été menée contre un comparateur actif, de l'interféron-β1A en injections sous-cutanées, à haute dose et à haute fréquence d'injections. 1656 patients ont été inclus dans ces deux protocoles menés sur une période de deux ans. Les résultats sont nettement positifs sur le plan clinique avec une réduction du taux annualisé de poussées de 46% et 47% et une diminution de 40% du risque relatif de progression du handicap confirmé à 3 et 6 mois (EDSS). L'impact favorable de l'Ocrelizumab est également très marqué sur les paramètres IRM (nouvelles lésions et activité inflammatoire focale sous la forme de lésions rehaussées en séquence T1 après injection de contraste). Pendant la durée de l'étude, ce traitement a permis une augmentation du taux de patients qui ne présentaient plus aucun signe d'activité de la maladie (NEDA3 - No Evidence of Disease Activity). La tolérance globale du traitement reste très satisfaisante. Parmi les effets secondaires principaux, il faut mentionner les réactions à la perfusion (plus fréquentes et plus intenses lors des premières infusions) et la survenue d'infections des voies respiratoires supérieures. Il n'y a pas eu de complication infectieuse grave, en particulier sur le plan neurologique (pas de LEMP - Leucoencéphalopathie multifocale progressive).
10 Septembre 2018
Étude clinique de phase III, randomisée, en double aveugle, destinée à évaluer l'efficacité et la sécurité de l'Ocrelizumab par rapport à l'interferon bêta 1-A (Rebif®) chez des patients souffrant de sclérose en plaques d'évolution rémittente.
Description : L'Ocrelizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre une molecule de certains lymphocytes (lymphocytes B). L'Ocrelizumab s'administre sous forme de de 2 perfusions à 2 semaines d'intervalle, suivie d'une perfusion tous les 6 mois pendant 2 ans (total de 5 perfusions). La moitié des patients (groupe A) recevra 300mg d'Ocrelizumab aux jours 1 et 15 puis 600 mg tous les 6 mois, et des injections sous cutanées de placebo 3 fois par semaine, l'autre moitié (groupe B) recevra des perfusions de placebo aux jours 1, 15 et puis tous les 6 mois et du Rebif® en injection sous cutanée, à doses progressivement croissantes les deux premières semaines puis à la dose classique de 44 microgrammes 3 fois par semaine.
Public cible : Personnes (18-55 ans) atteintes de sclérose en plaques d'évolution rémittente ou secondaire progressive avec poussées.
Pour participer les personnes doivent avoir présenté au moins deux poussées dans les deux dernières années dont une dans l'année précédant l'inclusion dans l'étude et être capable de marcher au moins 100m sans aide.
But de l'étude : Déterminer si l'ocrelizumab est plus ou moins efficace que le Rebif 44microgr pour ralentir l'évolution de la maladie et dans quelle mesure ce traitement est sûr et bien toléré.
Durée de l'étude : Environ deux ans.
Inclusion possible jusque fin 2012.
Résultats attendus : 2015
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. P. Seeldrayers
Février 2012
À cette étude ont participé un peu plus de 600 personnes réparties en 3 groupes similaires: placebo, cladribine 3.5 mg/kg et cladribine 5.25 mg/kg. Les résultats montrent une réduction du risque de prochaine poussée de 62 et de 67% pour la dose la plus et la moins haute respectivement. Le traitement postpose donc la prochaine poussée.
26 Janvier 2018
Description de l'étude : Etude de phase III, utilisant la cladribine par voie orale.
Il s'agit d'une étude randomisée, en double aveugle, avec trois groupes, l'un recevant le placebo, les deux autres la cladribine à deux doses différentes.
Groupe cible de patients : L'étude s'adresse spécifiquement aux patients qui viennent de présenter leur toute première poussée de sclérose en plaques, et elle doit débuter dans les 75 jours qui suivent le premier symptôme, mais 30 jours après un traitement par cortisone si celui-ci a été nécessaire.
Les inclusions auront lieu durant toute l'année 2010.
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : C. Sindic
Février 2010
Il s'agit d'une étude conçue pour évaluer l'impact du traitement par Ocrelizumab chez des patients qui présentent une forme primaire progressive de SEP. 732 patients ont été recrutés dans cette étude où le traitement actif était comparé à l'effet d'un placebo pour une période d'au moins 120 semaines. Cette notion est importante car c'est bien le temps nécessaire pour atteindre un certain seuil de progression du déficit qui était pris en compte comme variable d'évaluation. Il est également important de souligner que les patients recrutés étaient particulièrement jeunes, présentaient une maladie depuis un nombre d'années relativement court et conservaient, en moyenne, un niveau fonctionnel satisfaisant. Plusieurs critères d'évaluation ont été utilisés. Parmi eux, l'EDSS classique, avec confirmation à 3 et 6 mois, a montré un impact positif significatif du traitement actif par rapport au placebo (32,9% de progression du déficit chez les patients traités par Ocrelizumab versus 39,3% pour les patients ayant reçu du placebo). La réduction relative de la progression était de 24%. D'autres critères ont été également utilisés, notamment sur le plan clinique, avec des marqueurs composites qui combinent plusieurs tests (EDSS, test de marche sur une courte distance standardisée et dextérité des mains). Les résultats de cette étude sont également franchement positifs en termes de charge lésionnelle en IRM ainsi que sur les paramètres d'atrophie cérébrale. Cette étude est essentielle car il s'agit de la première preuve d'efficacité d'un traitement actif sur certaines composantes du système immunitaire dans les formes primaires progressives de SEP. Elle souligne l'importance des lymphocytes B dans la physiopathologie de la maladie. Ceux-ci ne sont pas uniquement des cellules qui fabriquent des anticorps mais également des cellules présentatrices d'antigènes qui sont en étroite communication avec les autres acteurs du système immunitaire, dont les lymphocytes T.
10 Septembre 2018
Étude clinique de phase III, randomisée, en double aveugle contre placebo, de l'efficacité de l'Ocrelizumab dans la sclérose en plaques d'évolution chronique progressive primaire (PPMS).
Description de l'étude : L'Ocrelizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre une molecule de certains lymphocytes (lymphocytes B). L'Ocrelizumab s'administre sous forme de de 2 perfusions de 300mg à 2 semaines d'intervalle, suivie d'une perfusion tous les 6 mois pendant 2 ans (total de 5 perfusions). La moitié des patients seront traités par Ocrelizumab, l'autre moitié recevra un placebo.
Public cible : Personnes (18-55 ans) atteintes de sclérose en plaques d'évolution chronique progressive primaire. Pour participer les personnes doivent être capable de marcher au moins 20m avec appui bilatéral.
But de l'étude : Déterminer si l'ocrelizumab ralentit l'évolution de la maladie.
Durée de l'étude : Minimum deux ans (jusqu'à ce que le dernier patient entré dans l'étude ait reçu deux ans de traitement)
Inclusion possible jusque fin 2012
Résultats attendus : 2015
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. P. Seeldrayers
Janvier 2012
Résultats de l’étude de phase III concernant l’ozanimod versus l’interféron-bêta-1a intra-musculaire (étude RADIANCE).
J.A. Cohen et al., Lancet Neurology, 2019 ; 18 : 1021-33.
L’ozanimod est un médicament oral apparenté au fingolimod, mais plus sélectif. Dans cette étude randomisée en double aveugle de phase III d’une durée de 24 mois, deux doses d’ozanimod (0.5 mg et 1mg) ont été comparées à l’administration d’interféron (IFN)-bêta-1a en injection intra-musculaire.
Sujets inclus : âgés de 18 à 55 ans, avec une SEP-rémittente-récurrente, un EDSS entre 0 et 5 et au moins une poussée endéans l’année avant l’inclusion dans l’étude ou 1 poussée endéans 24 mois avec au moins une lésion « active » à l’IRM endéans l’année. 1320 sujets ont été inclus et 86.7% ont terminé l’étude.
Résultats : Le taux de poussée était réduit de 38% sous ozanimod 1 mg et de 21% sous ozanimod 0.5 mg par rapport à l’IFN-bêta. Le nombre de nouvelles lésions à l’imagerie et le nombre de lésions « actives » était également réduit dans les groupes de patients traités par ozanimod. Enfin, la progression de l’atrophie cérébrale était également réduite sous ozanimod par rapport à l’IFN-bêta. L’incidence d’effets secondaires était supérieure sous IFN-bêta par rapport à l’ozanimod (83% versus 74%). Plus de patients ont interrompu le traitement par IFN-bêta en raison d’effets secondaires que sous ozanimod. L’incidence d’infections ou d’effets secondaires graves était comparable avec les deux traitements. Quelques cas de zona peu sévères sous ozanimod ont été rapportés (n=6) versus 1 sous IFN-bêta.
Conclusion : dans cette étude de phase III, l’ozanimod a montré sa supériorité par rapport à l’IFN-bêta pour réduire le taux de poussée et l’accumulation de nouvelles lésions à l’IRM, avec une bonne tolérance. En particulier, les effets secondaires sur le rythme cardiaque observés avec le fingolimod à l’initiation du traitement n’ont pas été observés sous ozanimod dans cette étude.
Description : Il s’agit d’une étude en double-aveugle, multicentrique, randomisée et contrôlée par un bras placebo (partie A) et d’une étude en double-aveugle, multicentrique, randomisée et contrôlée par un traitement actif (partie B) visant à démontrer l’efficacité et la sécurité du RPC1063 chez des personnes atteintes de SEP de forme à poussées. Le RPC1063 se prend sous forme de comprimé une fois par jour.
Groupe de patients SEP concernés : L’étude s’adresse aux personnes qui souffrent de SEP de forme à poussées. Les personnes susceptibles d’entrer dans l’étude doivent pouvoir encore marcher au moins 200 mètres sans appui ni repos. Elles sont âgées de 18 à 55 ans et ont fait au moins une poussée les 2 dernières années. Si la poussée ne s’est pas produite les 12 derniers mois, une IRM doit démontrer une lésion active.
But de l’étude :
Durée de l’étude :
Participation à l’étude : jusqu’en mai 2015
Résultats attendus : 2017
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. B. Dubois
Novembre 2013
Étude de phase III, multicentrique, randomisée, en double aveugle avec contrôle placebo d'une nouvelle préparation de Rebif (44 mcg 3x par semaine et 44 mcg 1x par semaine) chez des patients à haut risque de développer une sclérose en plaques.
Description de l'étude : Des patients ayant présenté un premier épisode suspect de sclérose en plaques et ayant au moins 2 lésions compatibles avec un diagnostic de sclérose en plaques à l'examen IRM, seront traités soit par la nouvelle préparation de Rebif 44 mcg, 1 ou 3x par semaine ou par placebo.
En cas de deuxième poussée confirmant le diagnostic clinique de sclérose en plaques, les patients recevront tous un traitement par Rebif 44 mcg 3x par semaine.
Critères d'inclusion : Patients (18-50 ans) ayant présenté un premier épisode suspect de sclérose en plaques dans les deux mois avant l'entrée dans l'étude.
But de l'étude : étudier l'influence du traitement sur le développement clinique et radiologique d'une sclérose en plaques
Durée de l'étude : 2 ans
Participation possible jusqu'à fin 2007.
Résultats attendus : 2010
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. Dubois
Octobre 2006
Traduction : Dr. Seeldrayers
Résultats : Début 2013, la firme a décidé d'abandonner l'étude en raison du recrutement de patients limité. Le produit de l'étude (teriflunomide) sera développé en monothérapie, mais non comme une thérapie complémentaire avec l'interféron-beta.
Étude clinique multicentrique, de phase III, randomisée, en double aveugle contre placebo avec le teriflunomide pour des patients présentant une forme de SEP à poussées (RRMS) qui sont déjà traités avec l'interféron-beta.
Description : Dans cette étude, les patients qui sont traités au moins depuis 6 mois avec l'interféron-beta reçoivent un traitement complémentaire avec le teriflunomide ou placebo. Le teriflunomide est pris par voie orale.
Groupe cible de patients : Personnes de 18 à 55 ans présentant une forme de SEP à poussées ( RRMS). Pour participer, les personnes doivent être traités au moins pendant 6 mois avec le même type d'interféron-beta et avoir fait durant cette période une poussée ou montrer à la résonance magnétique une lésion sous produit de contraste.
But de l'étude : Etudier l'effet du teriflunomide ou placebo sur la fréquence des poussées chez des personnes déjà traitées avec l'interféron-beta.
Durée de l'étude : Minimum 1 an, mais l'étude continue jusqu'à ce que le dernier patient soit inclus dans l'étude depuis 1 an.
Inclusion possible jusque fin 2012
Résultats attendus : 2014
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. B. Dubois
Octobre 2011
Traduction : Ligue Nationale SEP
L’étude clinique TERIKIDS menée par Sanofi visait à évaluer l’efficacité et la sécurité du teriflunomide chez les enfants atteints de sclérose en plaques rémittente. Il s’agissait d’un essai de phase III multicentrique, randomisé, contrôlé par placebo, qui a impliqué des patients âgés de 10 à 17 ans. (57 centres dans 22 pays des 5 continents)
L’objectif principal était de vérifier l’efficacité du teriflunomide pour réduire la fréquence des poussées et l’activité inflammatoire focale de la maladie chez les enfants.
L’essai a duré 96 semaines. Il montré que le teriflunomide diminue les lésions cérébrales visibles à la résonance et abaisse le taux des fragments de neurofilaments (NFLs) dans le plasma, suggérant une moindre activité de la maladie. Les résultats montrent également une réduction des poussées et une meilleure gestion des symptômes, par rapport au placebo.
Cette étude est statistiquement négative pour son objectif primaire, mais il s’agit d’une étude réalisée chez des enfants (185 patients dont 90% ont été enrôlés – 10 % ont été rejetés). Sachant que chez l’adulte le taux de réduction de la fréquence des poussées avec le teriflunomide est de l’ordre de 30 %, il était impossible d’aboutir à un résultat positif avec un échantillon aussi petit.
L’impact du teriflunomide chez les enfants est donc favorable mais pas statistiquement significatif.
En outre, signalons deux effets secondaires plus fréquents chez les enfants que chez les adultes : augmentation de la sensibilité aux infections mineures pendant l’enfance et taux de pancréatite plus élevé que chez les adultes.
Octobre 2024
Description de l'étude : Il s'agit d'une étude de phase 3 en double aveugle, multicentrique, randomisée et contrôlée par un bras placebo visant à démontrer l'efficacité et la sécurité du teriflunomide chez des jeunes patients atteints de SEP avec poussées. L'étude en double aveugle est suivie d'une phase ouverte, pendant laquelle les participants reçoivent le produit actif. Cette phase ouverte débute après 2 ans, ou dès que le patient sous placebo fait une poussée. Le teriflunomide se prend sous forme d'un comprimé une fois par jour.
Groupe de patients SEP concernés : L'étude s'adresse aux enfants et adolescents qui souffrent de SEP avec poussées. Les personnes susceptibles d'entrer dans l'étude doivent pouvoir encore marcher au moins 100 mètres sans appui ni repos. Elles sont âgées de 10 à 17 ans et ont fait au moins deux poussées durant les deux dernières années, ou une poussée l'année précédente.
But de l'étude : Le but de l'étude est d'analyser l'effet du teriflunomide en retardant la survenue de la poussée suivante, en comparant les personnes prenant le placebo avec celles qui reçoivent le produit actif.
Durée de l'étude :
Participation à l'étude : jusqu'en novembre 2017
Les résultats sont attendus : fin 2017
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Prof. Dr. B. Dubois
23 Septembre 2014
Résultats : Cette étude en double aveugle, contrôlée contre placebo et menée auprès de patients atteints de sclérose en plaques (SEP) de type récurrente, a évalué l'efficacité et la sécurité du tériflunomide, un médicament administré par voie orale (pilule) une fois par jour. Pour être admis à l'étude, les candidats devaient avoir présenté au moins une poussée de la maladie durant l'année écoulée ou au moins deux poussées au cours des deux années précédentes. Les participants ont été répartis en 3 groupes : 7 mg de tériflunomide par jour, 14 mg de tériflunomide par jour ou un placebo.
Le tériflunomide est un dérivé du léflunomide, un médicament prescrit en cas d'affections articulaires liées au rhumatisme ou au psoriasis. Le tériflunomide inhibe au sein des mitochondries une enzyme clé de la synthèse pyrimidique de l'ADN. Le médicament réduit l'activité des cellules immunitaires à réplication rapide.
Les résultats de l'étude TOWER ont été communiqués lors du Congrès ECTRIMS 2012 organisé en octobre dernier à Lyon, en France. Au total, 1.165 patients atteints de SEP (70 % de femmes et 30 % d'hommes) âgés de 18 à 55 ans ont participé à l'étude qui s'étalait sur une période de 48 semaines au minimum. Quelque 30 % des participants ont stoppé la prise du médicament de l'étude en raison des effets indésirables, de l'absence d'effets ou pour d'autres motifs.
Pendant la période de l'étude, le groupe placebo a présenté un taux annualisé de rechute de 0,50. Une réduction relative de 36,3 % de ce taux annualisé (0,32) a été observée chez les patients qui ont reçu la dose élevée (14 mg) de tériflunomide. Les patients traités par tériflunomide 7 mg ont, quant à eux, présenté une réduction relative de 22,3 % du taux annualisé (0,39).
Une réduction relative de 31,5 % du risque de progression du handicap, mesurée par l'échelle EDSS (évaluation des déficits neurologiques), a été observée et confirmée après 3 mois chez les patients traités par tériflunomide 14 mg (progression de 21 % pour le groupe placebo contre 15,8 % pour le groupe 14 mg).
Les effets secondaires semblaient comparables au sein des deux groupes sous tériflunomide. De légers troubles de la fonction hépatique et une diminution des globules blancs ont été observés. Des diarrhées, des nausées et une diminution de la masse capillaire ont été plus fréquemment rapportées par les patients du groupe tériflunomide que par ceux du groupe placebo. Par ailleurs, 5 infections opportunistes ont été observées, dont 4 chez les patients sous tériflunomide (3 dans le groupe 14 mg et 1 dans le groupe 7 mg).
Ces résultats confirment les résultats de l'étude TEMSO, l'étude de phase III consacrée au tériflunomide et déjà publiée antérieurement.
Texte rédigé par : Dr. MB D'hooghe
Janvier 2013
Mise à jour juin 2011 :
Inclusion terminée
Il s'agit d'une étude en double-aveugle, multicentrique, contrôlée par un bras placebo et randomisée, visant à démontrer l'efficacité et la sécurité d'emploi du teriflunomide chez des personnes atteintes d'une forme avec poussées et rémissions de sclérose en plaques.
Description : Il s'agit d'une phase 3. Le produit étudié est pris par voie orale. L'étude comprend 3 bras : un groupe de patients recevant le placebo, un deuxième groupe recevant 7mg de teriflunomide par jour et un troisième groupe recevant 14mg du même produit par jour. Le tirage au sort se fait selon une répartition 1-1-1.
Groupe de patients SEP concernés : Il s'agit de personnes atteintes de la forme rémittente de sclérose en plaques qui ont présenté durant l'année écoulée au moins une poussée de la maladie, et durant les deux années précédentes au moins deux poussées. Les personnes susceptibles d'entrer dans l'étude doivent pouvoir encore marcher 100 mètres sans aide.
But de l'étude : Cette étude teste donc l'efficacité du teriflunomide et ses effets secondaires possibles en comparaison avec un placebo.
Durée de l'étude : En fonction du moment où la participation à cette étude commence, la durée de l'étude variera entre 16 mois et 3 ans.
La participation à cette étude dépend de la rapidité du nombre de patients inclus (inclusion compétitive entre les différents centres participants).
Résultats attendus : début 2010
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. MB D'hooghe
Mars 2009
Traduction : Prof. C. Sindic
Description de l'étude : Il s'agit d'une étude en double-aveugle qui étudie l'effet du Fingolimod chez des enfants qui présentent une sclérose en plaques rémittente. Le traitement par Fingolimod a été comparé à de l'interféron-β1A en injection intramusculaire 1 fois par semaine (Avonexⓡ). 3 à 5% des patients qui présentent une SEP ont souffert des premières manifestations de la maladie en-dessous de l'âge de 18 ans. Les patients inclus dans ce protocole étaient âgés de 10 à 18 ans et présentaient une forme rémittente de la maladie. 215 patients ont participé à ce protocole avec une durée moyenne de traitement de 18 mois. L'étude est nettement positive avec la démonstration d'une diminution de près de 82% du risque relatif de poussée par rapport à l'interféron. Elle permet également d'observer une diminution de 77% du risque relatif de progression du déficit confirmé à 3 mois. L'impact sur les paramètres IRM est également important avec une réduction de 53% du risque d'apparition de nouvelles lésions T2 et de 66% du risque de lésion active en séquence T1 après injection de contraste. Cette situation est tout-à-fait particulière à l'enfant car dans les formes rémittente de la SEP chez l'adulte, les médicaments sont habituellement associés à un effet plus important sur les paramètres IRM que sur les données cliniques. Cela souligne l'importance de l'activité inflammatoire avec répercussion clinique chez ces jeunes patients. Cette étude apporte également la démonstration de l'importance d'un traitement optimal chez des patients jeunes, notamment en termes d'impact sur les performances cognitives. Le test SDMT (Symbol-Digit-Modalities Test), qui est habituellement utilisé chez l'adulte pour évaluer la vitesse de traitement de l'information cognitive, n'est pas utilisable à cette fin chez l'enfant.
Groupe< cible de patients : Enfants âgés de 10 à 17 ans
Durée de l'étude : 5 ans
Inclusion : Pas de centre en Belgique
Résultats attendus :
Centres participants :
Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre neurologue traitant
Texte rédigé par : Dr. Dominique Dive
20 Août 2018